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"Anne Van der Linden, les fruits de la passion" par Marie Clock,
LibérationLa peintre autoédite «Amour vache», un recueil de ses toiles récentes peuplées d’êtres et d’animaux concupiscents.
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Anne Van Der Linden, peintre, dessinatrice et illustratrice de presse, décrit l’érotisme dans un surréalisme délirant, fantastique, cauchemardesque et souvent ignoble.
Beware magazine octobre 2022
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ANNE VAN DER LINDEN
Avis à toi, l’inquisiteurs au chômedu, je viens de dénicher la dernière sorcière de Seine Saint Denis! Anne Van der Linden qu’elle s’appelle et je te jure sur la tête à Satan qu’elle n’a nul besoin de grimoire ni de baguette magique pour te marabouter. Une once d’encre de Chine, un fond de jus d’acrylique, une poignée de poils de pinceaux et basta! Pas de quoi faire bouillir la marmite mais bien assez pour te faire frémir le chaudron. Crois moi, mieux vaut ne pas avoir peur du bûcher si tu veux avoir des messes noires. Quant au Sabbat ? ça vient...
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Le chaos charnel d’Anne Van der LindenPremière exposition bruxelloise pour l’artiste française Anne Van der Linden, issue de la scène alternative, à la Galerie E2 Sterput jusqu'au 21 décembre.
Anne Van der Linden visite ses mondes intérieurs au couteau et à la hache. Elle en ramène des visions chaotiques et théâtralisées de corps nus engagés dans de multiples activités, parfois obscures, tant sexuelles que chirurgicales ou mutilatrices
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Anne Van der Linden: the bold and the beautiful What is art? What ought art to strive for? Beauty? Love for one's native soil and people? The most hyper-individualistic expression of the most hyper-individualistic emotion? The French underground star Anne Van der Linden silences pontificating guardians of good taste with a middle finger that artfully pokes around in open wounds.
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"Le bestiaire des eaux et des airs ou Les animaux de compagnie d’Anne Van der Linden"
Peintre, dessinatrice et graveuse dyonisienne, Anne Van der Linden, naît à Bromley en Grande-Bretagne, entre à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, est également titulaire d’un diplôme en arts plastiques… Ses publications, des livres d’artiste, des œuvres alternatives, sont un des aspects de son activisme intellectuel et pluridisciplinaire.
Elle est signalée d’aucuns comme étant dans la lignée de contemporains tels Topor, Molinier, Clovis Trouille, Ensor, hommage justifié et reconnu à son talent. Ce qui s’avère plus intéressant, c’est de voir, de comprendre, de deviner, de déduire d’où lui viennent ses dons de conteuse.
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Anne Van Der Linden ne fait pas dans la dentelle. Et ses ouvertures graphiques sont - au sens premier - des opérations anatomiques. La coupure effectuée et les personnages qui la créent ou la supportent crée un jeu de miroirs où l’animalité rejoint un gothique sous la lune noire d’une forme particulière d’amour.
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Lorsque j’ai consacré en 2011 (n° 283 d’AML) un portrait à Anne van der Linden, j’avais montré l’universalité paradoxale de ses images, somptueuses, outrancières, outrageantes parfois, dans la mesure où cette dessinatrice, graveuse, peintre, passe outre les interdits, ceux qui mettent à nu les fantasmes les plus extrêmes.
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Anne van Der Linden et les diablesses
Anne Van Der Linden (cofondatrice de la revue Freak Wave), pour assouvir notre plaisir, ne tourne pas le dos à la fausse désinvolture. Ses femmes non plus. Disons le tout cru : elles sont des mangeuses d’hommes. Se cachent entre leurs cuisses. Sans dieu, elles les habitent avec air grave et soupirs. Mais aussi joie et plaisir. Pas besoin de mots pour les dire là où chaque membre se déguste du bout des doigts ou des lèvres: la nuit, alors, est brûlante et la douleur s’oublie. C’est pourquoi les femmes de l’artiste ne sont jamais sages et ne se privent ni de leurs mains ni du reste.
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Dans l'atelier d'Anne van der Linden Du 28 mai au 7 septembre, Anne van der Linden expose à la
librairie publico, à Paris. L’occasion de rencontrer l’artiste, de découvrir la force des images, de comprendre aussi la violence projetée sur ses toiles, comme les corps écorchés que la peintre mutile et dont elle expose les entrailles en sacrifice de couleurs.
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Anne Van Der Linden m'a sauté au visage dans un recoin de la librairie
Un Regard Moderne, alors que, confortablement calée entre deux piles de livres, je feuilletais paisiblement un numéro de
La Tranchée Racine. Parmi toutes les orgies en noir et blanc qui s'étalaient sur l'une des immenses doubles pages, quatre petits tableaux se détachaient nettement du reste - il y avait là entre autres une hermaphrodite robuste, assise en tailleur, fusil à la main, qui allaitait deux gargouilles d'un air menaçant, et un homme aux grands yeux fatigués, chemise et cravate, sur la tête duquel un petit personnage nu dont les traits étaient identiques aux siens était accroupi en train de chier. Les peintures et dessins d'Anne Van Der Linden, comme des scènes mythologiques, racontent beaucoup d'histoires avec peu d'éléments. Chez elle, pas de natures mortes, peu de paysages, mais d'innombrables corps, le plus souvent nus, parfois démembrés ou à moitié animaux, parfois décapités ; mais soyez tranquilles, l'artiste nous assure ne pratiquer ni l'auto-mutilation ni la torture.
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Une brève de Willem dans la rubrique "Autre chose" Charlie Hebdo mars 2015 à propos de mon livre "Carnage intime" ed United dead artists, livre disponible sur
eretic-art
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L'artiste-philosophe Jose Neto a réalisé cette interview entre Paris et Lisbonne, entièrement faite à distance avec les nouveaux moyens de la technologie.
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Carnage intime - Anne van der Linden est lâchée
Une femme tranche à l’épée un corps moitié homme moitié femme.Un homme chevauche un ver blanc à tête humaine et à roulettes .Une femme à ailes d’avions survole une banlieue en émeute.Une femme dort sur des squelettes dans un décor d’agaves.Un hermaphrodite à deux têtes s’auto embrasse…Depuis plus de 25 ans que je la connais, Anne Van der Linden exécute sans relâche des dizaines de toiles et de dessins , publie livres et plaquettes en quantités, sans dévier d’un millimètre de son univers expressionniste, underground, rempli de créatures dans des situations qui font passer les cinéastes gore pour des traiteurs bourgeois .
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Créatrice de femmes géantes, d’amantes dévorant leurs hommes dans un acte d’amour ou de mères déchiquetées par leurs propres enfants, Anne van der Linden nous renvoie au fond des sensations enfouies dans l’être humain depuis la Préhistoire. Créant un monde civilisé, nous avions oublié que nous sommes des animaux mais les instincts primaires ne se soumettent qu’à la Nature et l’Humain est toujours obligé de chercher un compromis entre ses pulsions et les règles de vie imposées par la société. Ce combat parfois violent, parfois extatique, se manifeste par le corps puissant mis en avant dans les toiles d’Anne van der Linden. Le corps, qui vibre du plaisir ou qui souffre de tortures, subit toujours l’impact de l’Autre. Mais l’apaisement éternel dans les rapports entre les sexes serait égal à la mort de la conscience humaine qui cherche toujours à se découvrir à travers la confrontation avec son contraire. Artiste et cofondatrice avec Olivier Allemane de la revue
Freak Wave, Anne van der Linden présente en octobre et en novembre ses deux nouveaux livres et des expositions, une autour de la revue
Freak Wave qui a lieu actuellement à Poitiers à la galerie Grand’Rue et l’autre, « Coup double n°2 », qui se prépare pour novembre à la Galerie « Central » à Liège.
Propos recueillis par Alla Chernetska pour La Spirale
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J'ai participé à l'émission en ligne Decryptcult, magazine culturel indépendant
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Decryptcult #2, une Renaissance rétrofuturo ?" octobre 2013
Rubrique: "Peindre des œuvres philosophiques aujourd'hui ?"
"Ce magazine est un banquet d'intelligences et de créations dans un décor d'autrefois antispectaculaire (une vieille bibliothèque) pour des pratiques nouvelles : l'internaute picore dans ces rubriques suivant ses appétences. Il réagit. Tout reste en ligne longtemps. Chaque magazine est un nouvel éloge de ce qui bouge partout dans la plus grande diversité des genres."
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Anne Van der Linden, Le jardin des infortunes humaines
Pénétrez, affrontez les toiles d'Anne Van der Linden, n'essayez pas de contourner le sujet, de regarder à travers vos mains, d'apercevoir sans voir, d'entendre sans écouter car j'ai essayé et l'iconographie infernale m'a rattrapée. L'appréhension vous guette mais si vous vous penchez, vous entendrez le murmure hurlant d'une femme de son temps qui ne craint pas d'exprimer la violence et la pulsion. C'est l'histoire inconsciente qu'Anne van der Liden peint, sous-tendue d'une volonté d'expression plus forte que les dogmes.
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L'imaginaire en toute liberté
Une approche de peintre, un environnement ouvert, le parcours d'Anne Van der Linden aurait pu être classique et calme. Il reste une descente constante aux enfers d'un esprit tenaillé par des manques, des inquiétudes irrationnelles qui puisent à l'imaginaire infernal et instinctif, voire bestial, qui l'habite, à l'univers de stupre, de scatologie affolée, autant de pulsions qui ne cessent de s'approprier de façon frontale, choquante et anxiogène, la forme et le fond de toutes les œuvres. Sa richesse de moyens expressifs, savants et talentueux, elle l'applique à la
peinture, certes, mais aussi aux
livres d'artistes, aux
gravures et
dessins qui s'entremêlent depuis plusieurs décennies pour former ce langage graphique que les âmes sensibles ou impressionnables ne sauraient regarder sans en conserver des séquelles. Portrait d'une artiste sans entraves, dans la lignée de Topor, Molinier, Clovis Trouille, Ensor, tous, ses grands aînés... Christophe Comentale
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La puissance tentaculaire des visions médiévales et vaginales d'Anne Van Der Linden
La photographie est un art bien plus chaste qu'il n'y paraît. La peinture et le dessin sont bel et bien les choses au monde les plus choquantes, les plus immédiates, les vecteurs de la création qui ont la capacité la plus absolue de transgresser, de déranger, de pétrifier les esprits englués dans de petits et retords jugements de valeur, des convenances pathétiques mouillées à l'eau de rose et au consensus mou.
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Anne Van der Linden comes from a wealthy middle-class French family who allowed her at an early age to launch into an artistic adventure which he has never returned from afterwards
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Il est toujours délicat de débuter un texte consacré à l’œuvre d’un(e) artiste qu’on aime par des citations. Souvent palliatif (dans son acception originale, c'est-à-dire "dissimuler") de sa propre incapacité à écrire, mais parfois acte d'humilité : refuser de paraphraser autrui et s'effacer devant la perfection d'une formulation. C'est, j'espère et crois pouvoir l'affirmer, ici le ca
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« Je suis comme tout le monde : je mange, je prends le métro, je chie. Pour sortir de cette banalité, je peins. » C’est l’une des premières choses que m’a dite Anne van der Linden avec cette sérénité totale qui semble la caractériser. Aucune revendication ni agression dans son discours : la peinture, c’est son petit frisson à elle.
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Prenez une peinture médiévale. Vous savez, ces grandes toiles de scènes de combat avec des
guerriers au visage impassible ou ces images pieuses de madones imperturbables.
Passez-en une au mixeur, quitte à vous blesser avec les échardes du bois.
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Nobody can avoid the radical in Anne van der Linden’s paintings; many also see the sentimental and peaceful dimensions of them. I’m seeking the human nature and tragedy that they are transcribing.
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Toutes les relations humaines, y compris les relations familiales, sexuelles et interpersonnelles ne sont-elles que les formes d'un éternel combat pour la prise de pouvoir ? Pour la peintre Anne Van Der Linden, qui vient de publier une Anthologie de son oeuvre la violence et le sexe semblent si intimement liés qu’on se demande avec angoisse si elle n'a pas raison, au fond : la racine du sexe, c'est le mal.